WordPress est devenu ma matrice
centrale de développement
Création web et nomadisme
Il faut être nomade, traverser les idées comme on traverse les villes et les rues
(Francis Picabia)
Déambulations
Une âme de mercenaire, armé de mon ordinateur portable, d’un appareil photo et d’une caméra vidéo. Je m’engage dans toutes sortes de mandats. Je navigue de la vidéo au web en passant par le graphisme et la photo. Mes fils rouges sont l’écriture et l’image. Mes pérégrinations professionnelles se situent entre Bruxelles et Genève avec parfois quelques écarts dans d’autres villes en Europe. Je réalise des vidéos, je développe des sites web, j’enseigne et j’écris des films. Je passe d’un travail à l’autre comme d’un avion à l’autre. Je me déplace aussi souvent sur le globe que dans ma tête.
Je suis passé par la case « arts visuels ». J’ai gardé de cette première formation, un esprit critique et d’ouverture en passant d’un médium à l’autre selon les besoins. Chaque travail que je mène est à la fois emprunt de rigueur et dans le même temps porteur d’une certaine poésie. Ce double mouvement accompagne tous mes processus de travail. J’oscille entre contrainte et poésie. Travailler devient un élan naturel et tout type de mandat s’y incorpore doucement. Quand je ne suis plus derrière une caméra, je suis derrière un éditeur de texte pour développer un thème WordPress, autour d’une table avec un cahier pour noter mes idées ou je lis un ouvrage de phénoménologie. Les décors changent mais comme un marcheur, j’avance un pas après l’autre entre fatigue et paysages sublimes.
Et comme un marcheur, je voyage léger avec une paire de chaussures, quelques affaires dans mon sac à dos et une carte géographique. D’une rive à l’autre, d’un mandat à l’autre, j’avance où je perçois de la poésie, un défi à surmonter ou de quoi me substanter pour avancer plus loin.
Je glane mon inspiration ci et là: dans les expositions d’art contemporain, dans les sérigraphies du XXème siècle, dans les concerts de musique électronique ou au détour d’une rue. Je lis de la philosophie, je parcours des ouvrages traitant du design et je clique volontiers quelques heures sur Youtube.
Développement web
Je développe des sites web, sur mon Ubuntu Gnome. Si au départ, j’ai créé quelques sites en PHP from scratch, je me contente maintenant de créer quelques fonctions dans WordPress et d’afficher des trucs en front end.
Je ne cesse de consulter le codex de WordPress. Il est une source quasi inépuisable de solutions et de propositions. Parfois je cherche une fonction et je tombe sur une autre que je ne connaissais pas. Et beaucoup de fonctions contiennent tellement de paramètres…comme des textes des Grecs anciens, le code de WordPress peut être interprété à l’infini…Si le codex est au départ, la réponse à une question, il est aussi une mine d’inspirations, une multitude de possibles…
WordPress est devenu ma matrice centrale de développement. ça me permet de bénéficier de fondations solides et une structure souple que je peux modifier à ma guise. Avec WordPress, on bénéficie d’extensions de redirections, des newsletters, des galeries d’images, des tas de trucs qui seraient bien trop longs à coder soi-même. WordPress est comme la toile marouflée du peintre. C’est un support, une interface, un point de départ. WordPress accompagne mon travail à travers le développement et l’enseignement mais aussi dans ma vie: je me déplace volontiers dans les WordCamps et je côtoie des membres de la communauté.
Je bidouille un peu du CSS et du JS et j’ai abandonné Bootstrap et JQuery au bord du chemin. C’était trop lourd…
L’évolution du CSS est passionnante. Flexbox et CSS grid sont des révélations. Il y a enfin la possibilité de composer sur l’écran comme on composerait sur une toile. On peut prévoir des alignements, des débordements, des chevauchements, des glissements etc.
Et quand je ne peux pas faire en CSS, j’utilise le JS. Si ce dernier langage est pour moi difficile à implémenter, il permet d’ajouter les petits détails qui font la différence sur une page web et d’augmenter le confort de l’utilisateur-trice.
Je travaille avec le moins d’extensions possible pour WordPress. Je me contente souvent d’ACF que je manipule dans tous les sens pour arriver à ce que je veux. Mes extensions à moi sont souvent des bouts de codes que je trouve au gré de mes recherches sur le web…
On peut faire beaucoup avec peu…
Développer des sites c’est comme la marche. On peut aller très loin avec un sac léger. On doit s’armer de patience et de rigueur et porter en soi un élan poétique.
Les paysages seront toujours surprenants.